La Stop-Motion

I/ D’où vient la stop-motion?

  • Le domaine des sciences : 12 images par seconde
  • Le domaine du cinéma : 24 images par seconde

II/ Les films d’animation en stop-motion

  • Animation des personnages
  • Création des décors
  • Extraits

III/ Les effets spéciaux en stop-motion

  • La Dynamation
  • Le Bullet-time
  • Extraits

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Stop motion

Introduction

Comme tout grand réalisateur qui se respecte, Tim Burton a commencé à créer de courtes vidéos dès son adolescence. C’est dans le jardin de ses parents le dimanche après-midi, qu’il réalisait ses films, non loin de l’empire cinématographique d’Hollywood, dans la banlieue de Los Angeles.

D’abord influencé par le grand magicien Houdini, Burton va filmer des tours de passe-passe puis utiliser la technique de la stop-motion pour créer des courses de voitures dans son jardin après avoir découvert les films de Ray Harryhausen.

Taram & the Black Cauldron (1985) - Tim Burton sketch
Taram & the Black Cauldron – Tim Burton original sketch (1985)

Ce n’est que des années plus tard et une fois dans les Studios Disney que Tim Burton va retrouver la stop-motion. D’abord dessinateur pour quelques dessins animés (Rox & Rouky, Taram & the Black Cauldron), les Studios vont le laisser travailler dans son coin et c’est pendant cette période que ses futurs personnages emblématiques vont naître tels que Beetlejuice, Edward, Mister Jack ou encore Sparky :

Beetlejuice, Edward, Jack Skellington & Sparky - Tim Burton sketches
Sketches originaux – Tim Burton

C’est avec la stop-motion que Tim Burton va se lancer dans la réalisation de son tout premier court-métrage : Vincent (1982). Après son premier long-métrage à succès Pee-Wee’s Big Adventure, Tim Burton va aussi bien réaliser des films entièrement en stop-motion comme The Nightmare Before Christmas, Corpse Bride ou Frankenweenie que des films en prises de vues réelles avec des scènes en stop-motion (Pee-Wee’s Big Adventure, Beetlejuice, Ed Wood…).

Mais d’où vient cette technique si chère à Burton? Pourquoi est-elle encore utilisée de nos jours? Qu’elles ont été les répercutions de cette technique sur le cinéma contemporain?

I/ D’où vient la stop-motion?

A/ Le domaine des sciences : 12 images par seconde

C’est dans l’espoir de mettre fin à un éternel débat scientifique que le photographe Eadweard Muybridge a créé en 1872 la Chronophotographie. À l’époque, certains scientifiques assuraient que le cheval avait ses 4 jambes suspendues dans les airs lorsqu’il était au galop, comme Théodore Géricault le peignait sur sa toile Le Derby d’Epsom :

Le Derby d'Epsom
Le Derby d’Epsom – Théodore Géricault (1821)

Persuadé du contraire, Muybridge a utilisé une installation d’appareils photos pour réfuter cette hypothèse. La chronophotographie consiste à aligner 12 appareils photos qui se déclenchent l’un après l’autre dans un temps très court. Le cheval déclenche les photos en passant devant un fil relié au premier appareil photo. En 1 seconde de course, nous obtenons ainsi 12 photos du cheval au galop :

Galop de Annie G – Eadweard Muybridge (1887)

Les photos de Muybridge ont pu démontrer que les 4 jambes du cheval étaient en l’air en même temps lorsqu’elles étaient repliées (cliché 2 ) et non tendues (cliché 11). Si nous repassons les 12 images les unes après les autres très rapidement, nous pouvons recréer le mouvement du cheval comme un film en 12 images par seconde.

À la même époque le médecin français Étienne-Jules Marey, également passionné par la photographie, a créé le Fusil Photographique qui lui permettait de décomposer le mouvement du corps humain à l’aide d’une multitude de photos.

Fusil Photographique - Étienne-Jules Marey (188)
Fusil Photographique – Étienne-Jules Marey (1882)

C’est par ses études que nous commençons à réellement comprendre le mouvement et les muscles du corps humain et animal.

Marey
La Course d’un Homme – Étienne-Jules Marey (1883)

L’invention du Cinématographe des Frères Lumières en 1895 et les recherches de Georges Méliès en matières de trucages ont permit au cinéma de naître en projetant 24 images par seconde.

B/  Le domaine du cinéma : 24 images par seconde

Les premiers films réalisés se sont rapidement tourné vers le surnaturel et le fantastique comme le montre la filmographie exhaustive de Georges Méliès où ses héros voyageaient sur la Lune, dans les profondeurs des océans et rencontrent toutes sortes de créatures imaginaires.

George Méliès
Vingt Mille Lieues Sous les Mers – Georges Méliès (1907) / À la Conquête du Pôle – Georges Méliès (1912)

L’Expressionnsime Allemand va faire naître les premiers monstres du cinéma avec Nosferatu, Metropolis, Le Cabinet du Docteur Caligari… Puis les Studios Universal Pictures vont immortaliser Dracula, Frankenstein, The Mummy et The Wolf Man sur pellicule. Le public est attiré par les monstres et les histoires fantastiques, tout ce qui prend vie grâce aux salles obscures.

Nosferatu
Nosferatu – Friedrich Wilhelm Murnau (1922) / Das Cabinet Des Dr. Caligari – Robert Wiene (1920) / Metropolis – Fritz Lang (1927)
Universal
Dracula – Tod Browning (1931) / Frankenstein – James Whale (1931) / The Mummy – Karl Freund (1932) / The Wolf Man – George Waggner (1941)

L’autre définition de la stop-motion étant « donner vie à l’inanimé », cette technique trouve naturellement sa place dans le paysage cinématographique, aux côtés de l’animation traditionnelle (dessin-animé) et des images de synthèses (film d’animation).

L’un des premiers films entièrement tourné en stop-motion est l’adaptation littéraire Le Roman de Renard par Ladislas et Irène Starevitch en 1929. Sorti en Allemagne en 1937 et en France en 1941, le film reprend l’ensemble de récits médiévaux français composés aux XIIe et XIIIe siècles sur le personnage de Renart, un renard malicieux qui passe son temps à duper les autres animaux.

Renart
Le Roman de Renart – Pierre de Saint-Cloud (XIIe) / Le Roman de Renard – Ladislas et Irène Starevitch (1929)

Mais la technique de stop-motion va également être utilisée dans des films tournés en prises de vues réelles en tant qu’effet spécial. C’est avec le premier King Kong sorti en 1933 que le public va découvrir sur un même plan, une actrice hurlant à la mort devant un gorille de plusieurs mètres de haut. Willis O’Brien a animé Kong ainsi que plusieurs dinosaures grâce à la technique de la stop-motion et ainsi créer l’illusion de créatures imaginaires en mouvement et ce de façon très réaliste.

King Kong - Willis O'Brien (1933)
King Kong – Willis O’Brien (1933)

Le film marque également la naissance des premiers avatars humains car sur certains plans, l’actrice est remplacée par une figurine animée en stop-motion notamment lorsqu’elle est prisonnière des griffes de Kong (cf notre compte-rendu de la conférence de Gilles Penso sur la Motion-Capture).

Mais comment réalise-t-on un film en stop-motion de nos jours?

II/ Les films d’animation en stop-motion

A/ Animation des personnages

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L’acteur Kodi Smit-McPhee face à son personnage en stop-motion dans ParaNorman

La technique de stop-motion consiste à animer des personnages image par image dans les 3 dimensions. À raison de 24 images par seconde, une figurine doit pouvoir rester dans toutes les positions différentes qui constituent un mouvement complet et ainsi recréer l’illusion du geste. Pour cela, chaque partie d’une figurine s’anime image par image. Les figurines sont constituées d’une armature métallique reprenant toutes les articulations d’un squelette humain. Celles-ci sont recouvertes de mousse pour simuler les muscles et la peau. De vrais vêtements sont cousus à l’échelle du personnage.

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Jack Skellington / Sparky / Coraline / Rocky

Le visage est la partie la plus complexe car il faut animer les yeux, la bouche, les cheveux et les expressions. Il y a plusieurs techniques de construction :

  1. une armature métallique recouverte de pâte à modeler, autrement appelée Claymation, clay voulant dire argile en anglais (cf Wallace & Gromit)
  2. une armature flexible qui reprend la forme du crane, pouvant faire bouger les yeux, les lèvres et les sourcils par le biais d’un tournevis dans les oreilles (cf Frankenweenie)
  3. une armature du crane fixe sur laquelle on vient positionner différentes formes de bouches image après image. Le joint est ensuite effacé par ordinateur sur chaque image (cf Coraline)
  4. un visage repositionnable, réalisé à l’aide d’une imprimante 3D, que l’on remplace à chaque image (cf Boxtrolls)
faces
1. / 2. / 3. / 4.

Les cheveux et les tissus sont enduits de colle pour se rigidifier et garder la forme que l’animateur leur donne entre chaque photo. La technologie des imprimantes 3D permet de créer des expressions de visages très réalistes, détaillées, à l’identique et en quantité. Une fois imprimés, les visages n’ont plus qu’à être positionnés sur l’armature du personnage image par image sans besoins de réglages. Alors que la technique de stop-motion ne change pas, les nouvelles technologies actuelles permettent de simplifier le processus de création et de pré-production d’un film en stop-motion, permettant ainsi de garder une cohérence entre chaque photos.


Processus qui comprend également la conception et la construction de décors à l’échelle des figurines.

B/ Création des décors

Les figurines faisant maintenant plus de 30 cm de hauteur, les décors qui les entourent doivent être à leur échelle et fonctionnels.

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Adam Elliot dans les décors de son film Mary & Max (2009)

Les luminaires doivent éclairer, les portes s’ouvrir, les vélos rouler etc. À l’image d’un tournage en prises de vues réelles, les décors doivent être pensés, dessinés, construits et pratiqués. Un long-métrage d’animation en stop-motion ne se tourne quasi jamais en décors naturels. Tous les décors et les accessoires doivent être construits à l’échelle des personnages. Ils doivent être assemblés en studios afin de maitriser la lumière artificielle qui les éclaire. Tel un village miniature, les décors sont surélevés à hauteur d’une table et séparés en plusieurs éléments afin de permettre à l’animateur de se glisser au milieu et animer les figurines et les accessoires entre chaque photo.

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Décors de films de stop-motion : Boxtrolls / Mary & Max / ParaNorman
Plan technique de la maison des Everglot - Corpse Bride (2005)
Plan technique de la maison des Everglot – Corpse Bride (2005)

Selon la taille des décors et l’ampleur d’une scène, une journée de tournage d’un film en stop-motion peut enregistrer 1 à 4 secondes de film soit 24 à 96 images par jour. Un plateau peut comporter une 40ène d’animateurs pour les plus grosses productions, chacun animant un personnage ou un élément du décors spécifique. Il faut en moyenne 4 années pour réaliser un long-métrage en stop-motion d’1h30 (pré-production + tournage + post-production).

C/ Extraits

Grâce à The Nightmare Before Christmas d’Henry Selick sorti au cinéma en 1993, les longs-métrages en stop-motion sont revenus sur le devant de la scène avec notamment les Studios Aardman (Wallace & Gromit, Chicken Run…) et Laika (Coraline, ParaNormal…) dont voici quelques extraits :

 

Liste non exhaustive de longs métrages en stop-motion
Liste non exhaustive de longs métrages en stop-motion

Tim Burton et The Nightmare Before Christmas ont aidé à démocratiser les films tournés en stop-motion mais cette technique est présente au cinéma depuis bien plus longtemps en tant qu’effet spécial. Qui a généralisé cette technique? Quelles sont ses répercutions sur le cinéma contemporain?

III/ Les effets spéciaux en stop-motion

Grand Budapest Hotel - Wes Anderson (2014)
Grand Budapest Hotel – Wes Anderson (2014)

A/ La Dynamation

En 1933 King Kong de Willis O’Brien sort au cinéma. À l’époque, le film a marqué les esprits et particulièrement celui du jeune Ray Harryhausen qui, dès la sortie de la projection, a cherché à découvrir la technique qui a permis d’animer Kong. Très rapidement, Ray va créer ses propres figurines avec l’aide de son père et va faire des court-métrages d’animation en stop-motion. Il est fasciné par la technique et le fait de mélanger sur un même plan des créatures animées avec de vrais acteurs. Repéré par O’Brien, Ray Harryhausen sera animateur sur Mighty Joe Young en 1949. Très vite Ray deviendra expert en stop-motion, développant lui-même ses propres techniques comme la Dynamation ou Dynarama (terme créé par le marketing pour distinguer les films de Ray Harryhausen des dessins-animés pour enfants) qui permet de projeter le fond d’une scène déjà tournée sur un écran et de pouvoir animer une créature en stop-motion devant ce-dernier afin de mélanger les deux actions sur un même plan. Cette technique est maintenant remplacée par la technologie des fonds verts grâce aux ordinateurs et aux caméras numériques.

Schéma explicatif du principe de Dynamation - Ray Harryhausen
Schéma explicatif du principe de Dynamation – Ray Harryhausen

Ray Harryhausen n’est pas intéressé par les films entièrement tournés en stop-motion, il veut mélanger à l’écran la stop-motion avec de vrais acteurs comme le premier King Kong. Il va réaliser les effets spéciaux d’une quinzaine de longs métrages plus connus les uns que les autres tels que : Le Septième Voyage de Sinbad, Les Voyages de Gulliver, Jason et les Argonautes, Le Choc des Titans

Ray
The 7th Voyage of Sinbad (1958) / The 3 Worlds of Gulliver (1960) / Jason & the Argonauts (1963) / Clash of the Titans (1981)

Il a aussi bien animé des animaux géants que des créatures mythologiques, des humains, des soucoupes volantes, des extra-terrestres etc. Contrairement à aujourd’hui, Ray Harryhausen travaillait seul. Son père s’occupait de l’armature de ses figurines et sa mère des vêtements mais il était seul à animer et à prendre les photos, une par une.

Sa carrière a inspiré les plus grands réalisateurs contemporains (cf le documentaire Ray Harryhausen : Le Titan des Effets Spéciaux de Gilles Penso et Alexandre Poncet). James Cameron, Steven Spielberg, Guillermo Del Toro, Peter Jackson et bien sûr Tim Burton ont tous découverts ses films quand ils étaient jeunes et lui ont rendu hommage à leur façon dans leur filmographie respective. Alors que Tim Burton a arrêté de mélanger la stop-motion et les prises de vues réelles depuis Mars Attacks !, d’autres réalisateurs continuent ce mélange tels que Michel Gondry en France ou encore Wes Anderson aux Etats-Unis :

La Science des Rêves - Michel Gondry (2006) / Grand Budapest Hotel - Wes Anderson (2014)
La Science des Rêves – Michel Gondry (2006) / Grand Budapest Hotel – Wes Anderson (2014)

Mais la technique de stop-motion ne s’est pas pour autant arrêté à influencer le cinéma et ses effets spéciaux.

B/ Le Bullet-Time

C’est en 1999 avec la sortie de The Matrix des frères Wachowski que l’univers des effets spéciaux va subir une révolution en se basant sur les travaux d’Étienne-Jules Marey et d’Eadweard Muybridge. En effet, le responsable des effets spéciaux John Gaeta va reprendre l’idée de la Chronophotographie mais au lieu de positionner 12 appareils photos, il va en positionner 120 et enregistrer 1000 photos par seconde.

Tournage de The Matrix (1999)
Tournage de The Matrix (1999)

Le Bullet-Time (appelé ainsi car il ralentit l’action le temps d’un tir de balle) mélange le principe de Muybridge avec l’utilisation d’incrustation sur fond vert. Une fois les photos mises les unes après les autres, le mouvement du personnage est recréé avec une impression de ralentit extrême. Lorsque les appareils photos sont déclenchés en même temps, nous avons l’impression de tourner autour du personnage alors que celui-ci est arrêté dans le temps.

Ce procédé avait déjà été utilisé dans la vidéo d’Emmanuel Carlier de 1995 : Temps Mort autour de Caro & Jeunet puis dans certains clips (notamment de Michel Gondry) et publicités mais c’est bien le succès phénoménal du film The Matrix qui le révèlera au grand public.

C/ Extraits

De nombreux longs-métrages en prises de vues réelles utilisent la stop-motion en tant qu’effet spécial. Certains l’utilisaient avant l’arrivée de la technologie des images de synthèses (Star Wars, Terminator, Robocop) alors que d’autres l’utilisent maintenant pour le côté rétro et sensible (Grand Budapest Hotel, L’Écume des Jours). Voici quelques extraits :

 

Liste non exhaustive de longs métrages lives incluant de la stop-motion
Liste non exhaustive de longs métrages lives incluant de la stop-motion

Alors que la stop-motion intégrée aux films de prises de vues réelles tend à disparaître, les films d’animations entièrement tournés en stop-motion eux semblent garder le cap et s’éloigner de l’étiquette « films pour enfants » (cf Mary & Max). Mais là où la stop-motion bat son plein, c’est dans l’univers de la vidéo publicitaire et des courts-métrages. Une vidéo de moins de 5 minutes est bien plus facile à réaliser et particulièrement adaptée au format de la stop-motion. Voici quelques extraits de vidéos réalisées en stop-motion montrant l’étendue d’action de cette technique et la liberté qu’elle apporte à l’imagination. Après tout, tout le monde peut réaliser son propre film en stop-motion chez lui avec un simple appareil photo. D’ailleurs le plus petit (Dot) et le plus grand (Gulp) court-métrage jamais réalisés en stop-motion ont été tournés à l’aide d’un téléphone portable par les Studios Aardman !

Conclusion

La stop-motion est une technique aussi vieille que le cinéma et a su évoluer avec lui, se hissant même jusqu’à la pointe des effets spéciaux actuels tout en étant abordable par tous. Elle tend à réduire l’espace entre un créateur et sa création telle une peinture qui laisserait visible les coups de pinceaux de son auteur. Grâce aux nouvelles technologies (imprimante 3D), la stop-motion a encore un bel avenir devant elle et sera toujours capable de s’adapter à l’imaginaire des créateurs les plus fous. Elle n’a pas besoin d’un langage, elle est universelle et accessible à tous. C’est donc naturellement que cette technique a su aider Tim Burton à se lancer dans la carrière atypique que nous lui connaissons.

Haut : Tim Burton sur le tournage de Vincent (1982) Bas : Tim Burton sur le tournage de Frankenweenie (2012)
Haut : Tim Burton sur le tournage de Vincent (1982)
Bas : Tim Burton sur le tournage de Frankenweenie (2012)

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Liste de longs-métrages en stop-motion :

  • The Nightmare Before Christmas (1993)
  • James and the Giant Peach (1996)
  • Chicken Run (2000)
  • Corpse Bride (2005)
  • Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit (2005)
  • Max & Co (2007)
  • Fantastic Mr. Fox (2009)
  • Coraline (2009)
  • Mary & Max (2009)
  • Panique au Village (2009)
  • Frankenweenie (2012)
  • The Pirates ! Band of Misfits (2012)
  • ParaNorman (2012)
  • The Boxtrolls (2014)
  • Shaun the Sheep (2015)

Liste de longs-métrages en prises de vues réelles comportant des séquences en stop-motion :

  • The Lost Word (1925)
  • King Kong (1933)
  • The Beast from 20 000 Fathoms (1953)
  • It Came from Beneath the See (1955)
  • Earth vs the Flying Saucers (1956)
  • 20 Million Miles to Earth (1957)
  • The Seventh Voyage of Sinbad (1958)
  • The Tree Worlds of Gulliver (1960)
  • Jason and the Argonauts (1963)
  • First Men in the Moon (1964)
  • One Million Years B.C. (1966)
  • The Valley of Gwangi (1969)
  • The Golden Voyage of Sinbad (1974)
  • Star Wars Episode IV : A New Hope (1977)
  • Sinbad and the Eye of the Tiger (1977)
  • Star Wars Episode V : The Empire Strikes Back (1980)
  • Clash of the Titan (1981)
  • The Evil Dead (1981)
  • The Thing (1982)
  • Star Wars Episode VI : Return of the Jedi (1983)
  • Hercules (1983)
  • Ghostbusters (1984)
  • The Terminator (1984)
  • Pee-Wee’s Big Adventure (1985)
  • Aliens (1986)
  • Evil Dead 2 (1987)
  • Robocop (1987)
  • Beetlejuice (1988)
  • Hellraiser II (1988)
  • Willow (1988)
  • Honey, I Shrunk the Kids (1989)
  • Robocop 2 (1990)
  • It (1990)
  • Gremlins 2 (1990)
  • Braindead (1992)
  • Robocop 3 (1993)
  • Coneheads (1993)
  • Scary Movie 2 (2001)
  • The Life Aquatic with Team Zissou (2004)
  • La Science des Rêves (2006)
  • The Fall (2006)
  • Be Kind Rewind (2008)
  • L’Écume des Jours (2013)
  • Grand Budapest Hotel (2013)

Liens :

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Dossier rédigé par Loïc