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1. Synopsis

Dans la ville d’Halloween, le terrifiant Jack Skellington est le citoyen le plus adulé par les habitants qui n’ont d’yeux que pour son splendide sens du macabre. Mais Jack se lasse de son aura d’être le plus effrayant du monde. Tellement malheureux qu’il ne voit pas l’attention que lui porte Sally, poupée de chiffon aux griffes du savant fou local. Mais la vie de Jack bascule lorsqu’en errant dans les bois, il tombe accidentellement sur la ville de Noël. Terriblement excité par tout ce qu’il y découvre, Jack revient à Halloween avec la ferme intention d’organiser lui-même la fête de Noël cette année.

Bande annonce :

Bande annonce 3D (2009) :

2. Fiche Technique

  • Titre original : The Nightmare Before Christmas
  • Titre français : L’Étrange Noël de Monsieur Jack
  • Année : 1993
  • Date de sortie : 22 octobre 1993 (USA), 7 décembre 1994 (France)
  • Durée : 79 minutes
  • Genre : Comédie, épouvante-horreur, fantastique, animation, musical
  • Réalisation : Henry Selick
  • Scénario : Caroline Thompson et Michael McDowell
  • Basé sur : le poème de Tim Burton
  • Musique : Danny Elfman
  • Producteurs : Tim Burton & Denise Di Novi
  • Société de production : Skellington Productions, U.S.A. / Touchstone Pictures, U.S.A.
  • Société de distribution : Walte Disney Pictures
  • Directeur de la photographie : Pete Kozachik
  • Direction artistique : Deane Taylor & Tim Burton
  • Montage : Stan Webb
  • Co-producteurs : Kathleen Gavin, Jeffrey Katzenberg (non crédité)
  • Producteurs associés : Danny Elfman, Diane Minter Lewis, Philip Lofaro
  • Lieux de tournage : San Francisco (USA)
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : Anglais
  • Format : couleur (Technicolor) – 35 mm 1:66:1
  • Public : PG
  • Budget : 18 000 000 $
  • Recettes : USA – 50 003 043 $ / France – 1 224 400 entrées
 

3. Casting

Voix Originales

  • Narrateur : Patrick Stewart
  • Jack Skellington : Chris Sarandon
  • Jack Skellington (chant), Barrel, Clown with the Tearaway Face : Danny Elfman
  • Sally, Shock : Catherine O’Hara
  • Doctor Finkelstein : William Hickey
  • Le Maire d’Halloween Town : Glenn Shadix
  • Lock : Paul Reubens
  • Oogie Boogie : Ken Page
  • Santa Claus : Ed Ivory
  • Créature sous l’Escalier : Kerry Katz
  • Le loup-Garou : Glen Walters

Voix Françaises

  • Jack Skellington : Olivier Constantin
  • Sally (dialogues) : Dorothée Jemma
  • Sally (chansons) : Nina Morato
  • Docteur Finkelstein : Bernard Tiphaine
  • Le Maire : Daniel Beretta
  • Am : Michel Costa
  • Stram : Céline Monsarrat
  • Gram : Bertrand Liébert
  • Oogie Boogie : Richard Darbois
  • Le Père Noël, le Narrateur : Henri Poirier
  • La Grande Sorcière (la mère de la petite sorcière) : Danièle Hazan
  • Le Clown Qui Perd la Tête : Philippe Videcoq
  • Le Cadavre de l’Enfant : Pauline Bandelier
  • La Petite Sorcière : Jackie Berger
  • Mr. Hyde, Béhémoth, Arlequin, un Vampire, le Joueur de Saxo, un Policier : Michel Elias
  • Un Vampire : Jean-Pierre Leroux
  • Le Père Vampire, un Policier : Jean-Claude Donda
  • La Créature du Lagon Noir, la Journaliste : Anne Rochant
  • Le Loup-Garou : Henry Djanik
  • Voix Secondaires : Kristine Bergeron
 

4. Analyse

Autant l’avouer tout de suite : The Nightmare Before Christmas est sans doute mon film de Burton favori.
De Burton ? Là est la polémique, puisque ce n’est justement pas lui qui l’a réalisé mais son comparse Henry Selick, petit génie de l’animation en volume.
Quel fut dès lors le rôle de Burton dans ce film ?

Et bien c’est simple : sans en être le réalisateur à proprement parler, c’est tout de même lui qui est au commandes, mais à travers le savoir-faire empirique d’Henry Selick, Burton ayant eu le sentiment de ne pas être suffisamment à la hauteur pour réaliser un film d’animation de cette envergure.
Pourtant, il en est l’initiateur, le producteur, sans oublier l’histoire et l’univers graphique qui lui sont propres.
On peut donc bien dire que ce film lui appartient, contrairement aux mauvaises langues qui affirment que le titre ” Tim Burton’s Nightmare Before Christmas ” qui apparaît au début du film n’est qu’une pirouette commerciale.
Voilà, maintenant que ceci est au point, nous pouvons rentrer dans le vif du sujet…

Le poème original

Le film est une adaptation d’un poème de Tim Burton (que vous pouvez consulter dans la rubrique scripts ci-dessous). Burton l’écrit en s’inspirant des programmes télé diffusés à Noël et de sa passion pour le Dr. Seuss, écrivain pour enfants qui imagina entre autres How the Grinch stole Christmas, qui a connu depuis une adaptation animée par Chuck Jones (papa de Bugs Bunny et autres figures célèbres du monde de l’animation) puis un film -plutôt médiocre- mettant en scène Jim Carrey.

Mais le poème fut écrit alors que Burton était employé chez Disney… Et leur appartenait donc. Pourtant, ils saisirent l’occasion, donnèrent le feu vert à Burton et proposèrent de produire le film :

Je ne savais même pas si Disney en avait encore les droits. On a demandé à mots couverts : ” C’est possible d’aller jeter un coup d’œil dans vos archives ? ” Et on a constaté que Disney possédait encore les droits. Parce que Disney possède tout. Quand on vous engage, on vous fait signer un truc stipulant que, durant votre contrat de travail, toutes vos idées sont la propriété de la ” Police de la Pensée “. Comme il n’y avait pas vraiment moyen de faire les choses en douce -même si on a tenté le coup-, ils n’ont pas tardé à pointer le bout de leur nez. Ceci dit, ils ont été plus coulants- ce qui n’est pas dans leur nature-, et je leur en suis reconnaissant. Je précise que c’était après Edward aux mains d’argent et Batman. Et si l’Étrange Noël… a vu le jour, c’est parce que j’avais eu la chance de rencontrer le succès. C’est l’unique raison.

L’adaptation

Burton pensa d’abord à faire adapter le poème par Michael McDowell (son scénariste pour Beetlejuice) avant de s’orienter vers un projet musical avec la collaboration -géniale- de Danny Elfman.
Comme d’habitude, les 2 hommes se comprennent sans difficulté et Danny arrive à exprimer exactement ce qu’attend Burton, à partir de seulement quelques discussions et des quelques croquis du poème esquissés à l’époque par Burton.
En 2 à 3 mois (ce qui est particulièrement rapide !), Elfman a composé toutes les chansons.
Contrairement à la plupart des Disney’s, celles-ci ont un véritable rôle narratif, et même émotionnel, vis-à-vis de l’histoire.
A partir de cette étape, Burton implique Caroline Thompson (scénariste d’Edward Scissorhands) sur NBC pour le scénario.

La machine se met en route

Derrière cette équipe dont fait aussi partie Henry Selick, 18 millions de dollars de budget (moins d’un quart du budget d’un Disney “normal”) et une grosse équipe technique.

Le Poème Original de Tim Burton

It was late one fall in Halloweenland,
and the air had quite a chill.
Against the moon a skeleton sat,
alone upon a hill.

He was tall and thin with a bat bow tie;
Jack Skellington was his name.
He was tired and bored in Halloweenland

“I’m sick of the scaring, the terror, the fright.
I’m tired of being something that goes bump in the night.
I’m bored with leering my horrible glances,
And my feet hurt from dancing those skeleton dances.
I don’t like graveyards, and I need something new.

There must be more to life than just yelling,
‘Boo!’”

Then out from a grave, with a curl and a twist,
Came a whimpering, whining, spectral mist.
It was a little ghost dog, with a faint little bark,
And a jack-o’-lantern nose that glowed in the dark.
It was Jack’s dog, Zero, the best friend he had,
But Jack hardly noticed, which made Zero sad.

All that night and through the next day,
Jack wandered and walked.
He was filled with dismay.
Then deep in the forest, just before night,
Jack came upon an amazing sight.
Not twenty feet from the spot where he stood
Were three massive doorways carved in wood.
He stood before them, completely in awe,

His gaze transfixed by one special door.
Entranced and excited, with a slight sense of worry,
Jack opened the door to a white, windy flurry.

Jack didn’t know it, but he’d fallen down
In the middle of a place called Christmas Town!
Immersed in the light, Jack was no longer haunted.
He had finally found the feeling he wanted.
And so that his friends wouldn’t think him a liar,

He took the present filled stockings that hung by the fire.
He took candy and toys that were stacked on the shelves
And a picture of Santa with all of his elves.
He took lights and ornaments and the star from the tree,
And from the Christmas Town sign, he took the big letter C.

He picked up everything that sparkled or glowed.
He even picked up a handful of snow.
He grabbed it all, and without being seen,

He took it all back to Halloween.

Back in Halloween a group of Jack’s peers
Stared in amazement at his Christmas souvenires.
For this wondrous vision none were prepared.
Most were excited, though a few were quite scared!

For the next few days, while it lightninged and thundered,
Jack sat alone and obsessively wondered.
“Why is it they get to spread laughter and cheer

While we stalk the graveyards, spreading panic and fear?
Well, I could be Santa, and I could spread cheer!
Why does he get to do it year after year?”
Outraged by injustice, Jack thought and he thought.
Then he got an idea. “Yes. . .yes. . .why not!”

In Christmas Town, Santa was making some toys
When through the din he heard a soft noise.
He answered the door, and to his surprise,

He saw weird little creatures in strange disguise.
They were altogether ugly and rather petite.
As they opened their sacks, they yelled, “Trick or treat!”
Then a confused Santa was shoved into a sack
And taken to Halloween to see mastermind Jack.

In Halloween everyone gathered once more,
For they’d never seen a Santa before
And as they cautiously gazed at this strange old man,

Jack related to Santa his masterful plan:
“My dear Mr. Claus, I think it’s a crime
That you’ve got to be Santa all of the time!
But now I will give presents, and I will spread cheer.
We’re changing places I’m Santa this year.
It is I who will say Merry Christmas to you!
So you may lie in my coffin, creak doors, and yell, ‘Boo!’
And please, Mr. Claus, don’t think ill of my plan.
For I’ll do the best Santa job that I can.”

And though Jack and his friends thought they’d do a good job,
Their idea of Christmas was still quite macabre.
They were packed up and ready on Christmas Eve day
When Jack hitched his reindeer to his sleek coffin sleigh,
But on Christmas Eve as they were about to begin,
A Halloween fog slowly rolled in.
Jack said, “We can’t leave; this fog’s just too think.
There will be no Christmas, and I can’t be St. Nick.”

Then a small glowing light pierced through the fog.
What could it be?. . .It was Zero, Jack’s dog!

Jack said, “Zero, with your nose so bright,
Won’t you guide my sleigh tonight?”

And to be so needed was Zero’s great dream,
So he joyously flew to the head of the team.
And as the skeletal sleigh started its ghostly flight,

Jack cackled, “Merry Christmas to all, and to all a good night!”

‘Twas the nightmare before Christmas, and all though the house,
Not a creature was peaceful, not even a mouse.
The stockings all hung by the chimney with care,
When opened that morning would cause quite a scare!
The children, all nestled so snug in their beds,
Would have nightmares of monsters and skeleton heads.
The moon that hung over the new-fallen snow

Cast an eerie pall over the city below,
And Santa Claus’s laughter now sounded like groans,
And the jingling bells like chattering bones.
And what to their wondering eyes should appear,
But a coffin sleigh with skeleton deer.
And a skeletal driver so ugly and sick
They knew in a moment, this can’t be St. Nick!
From house to house, with a true sense of joy,
Jack happily issued each present and toy.

From rooftop to rooftop he jumped and he skipped,
Leaving presents that seemed to be straight from a crypt!
Unaware that the world was in panic and fear,
Jack merrily spread his own brand of cheer.

He visited the house of Susie and Dave;
They got a Gumby and Pokey from the grave.
Then on to the home of little Jane Neeman;
She got a baby doll possessed by a demon.

A monstrous train with tentacle tracks,
A ghoulish puppet wielding an ax,
A man eating plant disguised as a wreath,
And a vampire teddy bear with very sharp teeth.

There were screams of terror, but Jack didn’t hear it,
He was much too involved with his own Christmas spirit!
Jack finally looked down from his dark, starry frights
And saw the commotion, the noise, and the light.

“Why, they’re celebrating, it looks like such fun!
They’re thanking me for the good job that I’ve done.”
But what he thought were fireworks meant as goodwill
Were bullets and missiles intended to kill.
Then amidst the barrage of artillery fire,
Jack urged Zero to go higher and higher.
And away they all flew like the storm of a thistle,
Until they were hit by a well guided missile.
And as they fell on the cemetery, way out of sight,

Was heard, “Merry Christmas to all, and to all a good
night.”

Jack pulled himself up on a large stone cross,
And from there he reviewed his incredible loss.
“I thought I could be Santa, I had such belief”
Jack was confused and filled with great grief.
Not knowing where to turn, he looked toward the sky,
Then he slumped on the grave and he started to cry.

And as Zero and Jack lay crumpled on the ground,
They suddenly heard a familiar sound.

“My dear Jack,” said Santa, “I applaud your intent.
I know wreaking such havoc was not what you meant.
And so you are sad and feeling quite blue,
But taking over Christmas was the wrong thing to do.
I hope you realize Halloween’s the right place for you.

There’s a lot more, Jack, that I’d like to say,
But now I must hurry, for it’s almost Christmas day.”
Then he jumped in his sleigh, and with a wink of an eye,
He said, “Merry Christmas,” and he bid them good bye.

Back home, Jack was sad, but then, like a dream,
Santa brought Christmas to the land of Halloween.

 

5. Critiques

La production Disney nous présente un dessin animé de Walt Disney pas comme les autres : son seul Disney qui n’est pas Disney, autrement dit son Anti-Disney.

D’ailleurs, cette production avait détesté ce film, présenté comme une horreur gothique et très sombre ainsi qu’immorale, mais possédant au moins une joli esthétique. Cela explique certainement son absence au générique de début et sur l’affiche.

Malheureusement, Disney est passé à côté d’une belle merveille. Oui, dis-je bien, une belle merveille ! Cette splendide collaboration Burton-Selick-Elfman a donné naissance à un film qui apprend aux jeunes enfants à regarder plus précisément un autre monde : celui des “méchants”. Ces “méchants”-là sont pourtant très farfelus, d’un point de vue degré noir, et en deviennent même attachants. Comment ainsi bouder cette panoplie monstrueuse de sublimes personnages, constituée principalement d’un ambitieux et même naïf Jack, de son mignon toutou-fantôme Zero, d’une émotive Sally et d’un fâcheux Père Noël. Illustrant un magnifique conte macabre réunissant ces différents univers, qui se rencontrent et qui inversent leurs rôles (Halloween joyeux – Noël désastreux) et qui construit un joyeux foutoir cauchemardesque délirant. Mais que ne serait pas ce bijou sans sa sublimissime musique du Roi Danny Elfman, qui signe là sa meilleure bande originale, qui contient une si belle poésie rare ainsi que ses magnifiques chansons qui forment la magie unique du film.

The Nightmare before Christmas
(comprenez “Le Cauchemar avant Noël”) est un pur joyau burtonien qui met en scène deux fêtes complètement différentes qui se construisent tout au long du film, dont la magie continue brille autant par sa magnifique musique et ses fabuleuses chansons que par son sublime scénario. Conte à voir absolument pendant les festivités d’Halloween ou de Noël, selon votre décision…

– Melancolic Man

6. Anecdotes

En 2007, le film est ressorti en 3D dans les salles de cinéma grâce à une reconversion des images d’origine.

Le tournage du film a duré pratiquement 3 ans à cause du procédé très lent qu’est la stop-motion, procédé utilisé pour Vincent, Corpse Bride et Frankenweenie.

Les décors du film étaient tellement immenses que les techniciens ont du créer des trapes et scinder les décors en plusieurs parties pour pouvoir accéder aux marionettes et ainsi les animer image par image.

Le poème de Tim Burton sur lequel le film s’est basé, a été influencé par les histoires du Dr Seuss, écrivain pour enfant très populaire aux Etats-Unis qui connait désormais un certain succès outre-atlantique grâce aux adaptations cinématographies telles que : Le Grinch, Cat in the Hat, Horton et Le Lorax. Le personnage de Jack Skelligton est directement inspiré de celui du Grinch qui essaye de voler Noël.

The Nightmare Before Christmas est le premier long métrage entièrement réalisé en stop-motion. Procédé utilisé par Georges Mélies et Willis O’Brien, il connu sa consécration avec Ray Harryhausen qui lui a donné toutes ses lettres de noblesse. Tim Burton est lui-même un grand fan des films de Ray Harryhausen, ce dernier n’ayant pourtant jamais voulu réaliser un film uniquement en stop-motion.

Deux séquences du film ont été filmées à vitesse réelle (24 images par secondes) : le premier plan dans la forêt où l’on voit les portes menants aux différentes fêtes et le plan où l’on voit les insectes qui étaient cachés dans le corps d’Oogie Boogie, tomber dans le métal en fusion.

Bien que le personnage de Jack soit doublé par Chris Sarandon, c’est Danny Elfman lui-même qui lui prête sa voix pour chanter. Il est non seulement le compositeur du film mais également le doubleur de plusieurs personnages.

On peut apercevoir les prémices du personnage de Jack Skelligton dans le court-métrage Vincent, ainsi que dans Beetlejuice où il apparaît au dessus de la tête de Michael Keaton mais c’est dans un autre film d’animation d’Henry Selick qu’il apparaît en pirate dans un bateau perdu au fond des océans (James et la Pêche Géante). Le chat de Vincent fait également une apparition au début du film.

Le personnage de Sally est doublé par la chanteuse Nina Hagen dans la version Allemande.

À l’époque de la sortie du film et comme pour Vincent, les Studios Walt Disney ne voyaient pas le film d’un très bon œil et ne voulaient pas en être responsable. C’est pour cette raison que le nom de Tim Burton a été rajouté au titre du film pendant sa campagne. À l’heure d’aujourd’hui, les parcs d’attraction DisneyLand revêtent chaque années les couleurs de The Nightmare Before Christmas, vendant ainsi toujours plus de produits dérivés. Avec la re-sortie du film en DVD et blu-rays 3D, le nom de Tim Burton a même été remplacé par celui de Walt Disney sur les pochettes.

 

7. Nominations & Récompenses

  • Oscars 1994 : Meilleurs effets spéciaux (Pete Kozachik, Eric Leighton, Ariel Velasco-Shaw, Gordon Baker)
  • Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films 1994
    • Meilleur film fantastique
    • Meilleure musique (Danny Elfman)
    • Meilleur réalisateur (Henry Selick)
    • Meilleurs effets spéciaux (Ariel Velasco-Shaw, Eric Leighton, Gordon Baker)
  • Golden Globes 1994 : Meilleure bande originale (Danny Elfman)
  • Annie Awards 1994
      • Meilleur travail personnel artistique dans le domaine de l’animation (Deane Taylor)
      • Meilleur travail personnel de supervision créative dans le domaine de l’animation (Henry Selick)